Une soirée 100% reggae ! HORACE ANDY. Ca débute en 1951 en Jamaïque, pas très loin de Kingston, Horace Hinds, ce cousin de Justin Hinds (star du ska avec ses Dominoes) n’a pas grand-‐chose d’autre à attendre de la vie que la fée musique se penche sur lui. En guise de fée, ce sera Coxsone Dodd de chez Studio One qui le lancera comme un produit en le rebaptisant Horace Andy, en hommage à Bob Andy des Paragon. Ainsi lancé, Horace Andy va enchaîner les singles et peu à peu imposer son timbre si particulier, doux et triste, engagé et nonchalant. En quelques singles, il devient une des voix les plus originales de la Jamaïque avec ses hits tels que Fever, Mr bassie, ou encore Skylarking qui marquera à jamais l’histoire du reggae.
JOHNNY CLARKE. Reconnu et adulé en Jamaïque, Johnny Clarke a donné ses premières lettres de noblesse au Dance-Hall à l'instar de Dennis Brown et Gregory Issacs. Chanteur talentueux, astucieux remixeur, compositeur, mais aussi pianiste à ses heures (il apparaît sur les albums de nombreux artistes jamaïcains dont Ossie Hibberts et Jah Stich). La signature Clarke, c'est cette voix souple et suave, ces ambiances planantes et fantomatiques et cette spiritualité palpable. Car Clarke est profondément rasta, il prône l'amour du prochain, la non-violence et, tout simplement, la culture rasta dans ses textes (« je chante mes lyrics, car la musique est une arme ») mais n'oublie pas pour autant les chansons d’amour.