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Mercredi 2 & Jeudi 3 août

Date de mise en ligne : jeudi 17 août 2006 - 57 017 vues

Ja'sound festival 2006

Emmené par son credo « no hype, stryctly roots and concious music », le Ja’Sound 2006 a offert aux festivaliers une édition presque sans faute et sans annulations. Bien installé depuis deux ans à Bagnols-sur-Cèze dans le parc Arthur Rimbaud à la configuration quasi-inchangée depuis l’année dernière, l’organisation aura eu à cœur de tenir ses promesses avec une programmation varié marquée par quelques « gros coups » (Soul Syndicate, Bunny Wailer, Cornell Campbell, Fantan Mojah ou Perfect), en améliorant même certains aspects comme avec ce couvre-feu strict à trois heures, permettant d’apprécier pleinement les performances des artistes.

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Mercredi 2 août

Consacré à la « Dub Academy » anglaise, ce premier soir permet traditionnellement de s’échauffer avec pas moins de cinq sound systems dub : les français de Lion Roots avec leur système au complet, le cosmopolite Martin Campbell et les trois sounds anglais Iration Steppas, Jah Tubby’s et Channel One.
Dans un site déjà bien rempli, le principe de l’arène a été reconduit comme l’année dernière mais celle-ci est plus excentrée. Du coup, impossible pour les plus fatigués de s’asseoir sur la pelouse pour apprécier le son : il faudra donc être dans la danse ou supporter la cacophonie qui règne parfois aux abords des stands.
C’est à Lion Roots qui revient la tâche d’ouvrir le bal avant de passer le relais à Martin Campbell. Il est encore tôt mais le public commence à affluer. Après une session relativement courte mais intense, Martin Campbell quitte la scène et le site passant le relais à ses homologues anglais.


Channel One / Iration Steppas / Martin Campbell

C’est ensuite au tour des trois sounds anglais de prendre place dans l’arène. Ils décident de jouer un morceau chacun, dans une ambiance de clash amical qui permet d’apprécier chaque son et de le comparer aux autres. Les morceaux ne durent cependant pas moins de 10 minutes avec différents mixes et des parties chantées live.
Iration Steppas fait la plus forte impression en entrant par exemple sur une reprise de War et soulèvera le public tout au long de la danse. Jah Tubby’s quant à lui se caractérise par un reggae dub plus traditionnel mais tout aussi efficace avec une animation et des chanteurs très présents. Seul Channel One aura semblé un peu en dessous, tant sur le son et la sélection que sur l’accueil du public.


Jeudi 3 août

Commandant Zéro, aka Jo Corbeau, vétéran de la scène marseillaise, fait office de maître de cérémonie pour les trois jours de concerts, se chargeant de présenter les artistes majeurs de cette troisième édition.

Kiddus I, Earl “Chinna” Smith
Rien de mieux pour ouvrir cette première soirée de concert, qu’un retour aux fondements du roots avec la session « Inna di yard » menée par Earl « Chinna » Smith et Kiddus I, accompagnés d’un deuxième guitariste. Sur la pelouse au pied de la scène, le public assis pour la plupart assiste à une prestation acoustique intimiste agrémenté par Rastaman chant ou Graduation in Zion de Kiddus I.

Lorenzo, Ras Mc Bean
Backés par Artikal band, les deux artistes, qui ont déjà beaucoup tourné dans l’Hexagone ces dernières années, commencent séparément et finissent ensemble avec plusieurs duos. La pelouse met un peu de temps à se remplir, mais Lorenzo assure le spectacle avec une bonne présence vocale et des titres qui commencent à être bien connu en France comme Give Jah the glory ou Trod in the valley. Ras Mac Bean entre à son tour en scène et interprète notamment Borderline sur le riddim du même nom signé Irie Ites ou The heathen.

Ricky Chaplin & Prince Jazzbo
Les deux artistes sont des amis de longue date et se partagent donc la scène. Ricky Chaplin apporte une touche un peu plus dancehall avec une versatilité vocale et des bruitages étonnants. Le vétéran Prince Jazzbo annonce au public qu’il n’y a pas eu de répétition avec Mafia & Fluxy, « but dem know the music » affirme-t-il. Le show est en fait un peu brouillon et finit carrément en freestyle malgré un backing de qualité. Jazzbo gratifie néanmoins le public de plusieurs de ses hits comme Kick boy face, Every nigga is a star, Let go donkey ou le classique Dirty Harry. On regrettera pourtant que Jazzbo ait enchaîné ces monuments du deejaying un peu trop rapidement.

Cornell Campbell
Evénement de la soirée, le trop rare Cornell Campbell est attendu de pied ferme par tous les festivaliers. Avec une voix impeccable, il enchaîne ses hits en entrant sans temps morts sur Boxing, puis Rope in, No man’s land, Trick in the book ou I’ll mash you down. Le show n’est certes pas très vivant avec un Cornell Campbell plutôt statique, mais le backing est cette fois millimétré et le son parle de lui-même. Cornell Campbell exécute ses titres avec brio avec notamment The Gorgon, Stars ou encore Queen Of The Minstrel. Le show se clôture en feu d’artifice avec des “pull up” à répétition sur le superbe Jah Jah mi horn ya. Une solide démonstration de la part de cet artiste vétéran et un vrai régal pour les amateurs de belles voix.

Empress Ayeola
La pression retombe un peu et la foule se disperse pour le show de la « Fire Mama » backée par Artikal. A l’aise sur scène, cette anglo-jamaïcaine interprète ses meilleurs singles compilés sur son premier album « Isat Innat ». Seul le public manque à l’appel. Pour plus de cohérence, il aurait en effet mieux valu programmer Empress Ayeola avant ou après Lorenzo et Ras Mac Bean ce qui aurait en outre évité un changement de plateau pour Artikal.

Fantan Mojah
Autre événement : la première française de Fantan Mojah constitue l’un des temps forts de la soirée. Backé par le groupe Maka Tree, le show s’ouvre de la meilleure façon avec la découverte Kashu puis Mr Flash. Fantan Mojah entre enfin en scène pour un concert carré et efficace, mais qui reste en deçà des attentes : le chanteur semble manquer de puissance sur les phases chantées et parfois de souffle sur les couplets les plus énergiques. Des bons hits défilent pourtant agréablement avec Hungry, Only Jah love, Hail the King, Murderer ou Corruption. La surprise viendra plutôt de Mr Flash avec son interprétation époustouflante de la partie de Jah Cure sur Nuh build great man. Le duo n’aura cependant pas le temps de chanter Rastafari is the ruler.

The Congos
Cedric « Congo » Myton qui était initialement annoncé pendant la session Inna De yard ouvre ce dernier concert de la soirée avec une courte prestation solo. Le groupe est en forme et sonne remarquablement : Kiddus I s’est même joint aux chœurs. Contrairement au Summerjam, Myton affiche d’emblée une grande forme avec son falsetto extraordinaire. Entrés en scène avec leur hymne Congoman, les Congos ont prévu quelques titres classiques issus de l’album ‘Heart of the Congos’ comme Open up the gate ou Children crying ainsi que des compositions plus récentes. Sodom & Gommorrow et le superbe Fisherman sont gardés pour le rappel mais sans Ark of the covenant cette fois.


Marqué par les prestations de Cornell Campbell, des Congos et par un show de Fantan Mojah un peu décevant, ce premier soir de concert fut cependant bien rempli et aura attiré quelques 4500 spectateurs selon Midi Libre.

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Article écrit par Benoit Georges & Sebastien Jobart
Photos réalisées par Karl Joseph & Benoit Collin

Tags : Cornell Campbell (21), Straika D (48), Jah Mali (14), Iqulah (13), Ras Mac Bean (10), I-Wayne (43), Earl Chinna Smith (24), Fantan Mojah (46), Perfect (50), Tony Tuff (7), Big Youth (25), Kiddus I (35), Bunny Wailer (46), Festivals 2006 (5)

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Vendredi 4 août

Date de mise en ligne : 17/08/2006
Ja'sound festival 2006, vendredi 4 août
Coincé entre les têtes d’affiches de la veille et celles attendues le lendemain, le programme du vendredi paraît plus léger, faisant la part belle à la jeune génération.


Vendredi 4 août

Ethiopian World Federation
Comme la veille, la soirée débute sur la pelouse devant la scène, en petit comité. Les percussionnistes de l’EWF ont convié le public pour une session Nyabhingi dans la grande tradition des « grounations », ces rassemblements rastas mystiques en pleine nature où chants collectifs et percussions se mêlent. C’est une nouvelle occasion de découvrir et de rendre hommage aux racines du reggae roots qui a souvent empreinté à cet univers.

Tiwony & Straika D
Straika D puis Tiwony montent les premiers sur scène avec Artikal band. Ils sont les deux seuls artistes francophones au milieu d’un festival à forte consonance jamaïcaine. Ils jouent ainsi devant une foule peu nombreuse mais qui les accueille avec enthousiasme. Les deux artistes bénéficient d’une heure pour les deux shows et reprennent leurs titres les plus éprouvés :Il est là pour Straïka ou Faut qu’on soit fort en duo avec Tiwony.

Jah Mali
L’arrivée de Jah Mali, toujours backé par Artikal donne le véritable coup d’envoi de la soirée. Ce jeune chanteur jamaïcain trop peu connu en France fait étalage de ses qualités vocales avec Let me live et séduit d’emblée le public qui se presse contre la scène. Il interprète bien sûr le magnifique El Shaddai, Cry people ainsi que la réplique de Beres Hammond Warriors don’t cry, Wipe the tears ou Stay strong sur le riddim Dis ya time. Jah Mali semble prendre autant de plaisir que le public. Sa superbe voix est rafraîchissante et le show prend une autre dimension avec Politics et le hit Long long time puis l’original Fade away de Junior Byles qu’il chante en traversant la foule impressionnée. Lorsque Jah Mali quitte la scène, la pelouse est pleine et semble avoir apprécié ce show de qualité.

Bambu Station, Iba
Nouvel invité venu de Ste Croix et pour la première fois en France, Bambu Station est accompagné de Ras Iba. C’est ce dernier qui entame la session Virgin Islands. Backé par Bambu Station, sa grosse voix fait très bonne impression sur le public. La formation de Ste Croix, composée d'un chanteur lead, Jalani Horton, et de quatre musiciens, propose un show roots et épuré qui n'est pas sans rappeler la prestation de Midnite l'an dernier. Les connaisseurs de Ste Croix ont pu reconnaître les riddims de Bambu Station réutilisés pour d’autres artistes (le prometteur Army par exemple). La combinaison entre Jalani et les choeurs de Tuff Lion fonctionne bien notamment sur les très bonnes versions de Fire ou One Day, le hit du groupe. Malgré la qualité du show, le groupe s'est difficilement imposé devant le public : il est vrai que le côté méditatif et posé de la musique de Bambu Station ne déchaîne pas toujours les foules.

Norris Man
Norris Man est déjà passé en France il y a quelques années mais force est de constater qu’il a beaucoup progressé. Backé par le Maka Tree band, le groupe de Fantan Mojah, il commence son show (trop…) calmement avec une intro un peu longue. Le spectacle débute vraiment avec Heathen sur le riddim Tempo qui soulève la foule mais la sélection sera surtout reggae et un peu trop formatée pour les scènes européennes à notre goût. Malgré une maîtrise vocale irréprochable et quelques titres attendus comme Bright days, Persistence ou Home and away tiré de son nouvel album du même nom, le show parait bien calme, faisant regretter le Norris Man au style furieux des productions Jah Scout ou Builders. Le single Move hard sur le riddim Red Bull & Guiness, un des plus gros hits jamaïcains de Norris Man ces dernières années, sera lui aussi escamoté de ce show qui est aurait pu être meilleur qu’il n’y parait.

Jah Mason
Habitué des scènes françaises, Jah Mason semble logiquement à l’aise et démontre une nouvelle maturité avec un show partiellement renouvelé dont nous avions eu l’exclusivité à Londres en novembre dernier. La prestation scénique et vocale est quasi-parfaite et seul un backing peu précis du Maka Tree vient ternir un peu le show (notamment sur le Roots tonic pour Mi chalwa, qui reste toujours difficile à exécuter quelque soit le backing). Entré sur Life is so joyful, Jah Mason enchaîne avec Lion’s den ou Natural vegetables. Signe de sa nouvelle dimension, My princess gone ne clôt pas le concert mais sert de tremplin judicieux à Think i’m gonna cry. Passage obligé, l’hommage à Jah Cure son compagnon des débuts avec Run come love me et un medely de titres plus anciens comme Burn dem down for a purpose, Dem love me, Dem gone ainsi que Smoke et High grade pour le segment ganja. Jah Mason s’éclipse après une bonne heure d’un show dynamique sur le très bon Never give up.

Iqulah
Après une heure de show intense, la transition est rude lorsque Iqulah monte sur scène. Ce rasta fervent, représentant de la Shashamanie à l’ONU et par extension défenseur de la cause rasta dans le monde, distille un reggae mystique. Accompagné de membres de la Fédération Mondiale Ethiopienne, Iqulah nous livre un show assez similaire à celui qu’il avait fait au même endroit deux ans auparavant lors de la dernière édition du Jamaican Sunrise. L’horaire tardif (presque deux heures du matin) ne sied pas vraiment à sa musique, et le parc se vide peu à peu, ne laissant que les irréductibles écouter un show qui emprunte plusieurs fois à Bob Marley. La qualité du son et l’atmosphère mystiques sont au rendez-vous mais l’heure tardive a précipité plus d’un festivalier sous sa tente.




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Article écrit par Benoit Georges & Sebastien Jobart
Photos réalisées par Karl Joseph & Benoit Collin

Samedi 5 août

Date de mise en ligne : 17/08/2006
Ja'sound festival 2006, samedi 5 août
Le dernier jour du festival est sans aucun doute le plus attendu avec la venue historique du Soul Syndicate, de Bunny Wailer et le baptême français de Perfect.


Samedi 5 août

Omar Perry
Le fils de Lee Perry, déjà connu en France, inaugure cette dernière soirée avec un show efficace dans un style dancehall roots. Backé par le Homegrown band, Omar Perry propose un style original qui attire peu à peu le public. Il nous surprend même avec sa version sur le riddim Jonkanoo très bien exécutée.

Soul Syndicate
Le Soul Syndicate au grand complet prend possession de la scène avec sa section cuivre, un couple basse batterie anthologique composé de Leroy « Horsemouth » Wallace et Georges Fullwood et Earl « Chinna » Smith à la guitare. Le son est exemplaire et nous transporte au cœur des années 70. Le groupe interprète des reprises classiques (Fade away, Tonight) avec parfois une partie chant.
Le chanteur Kiddus I apparaîtra également pour deux titres dont le magnifique Graduation in Zion.


Entré sur None shall escape, son plus gros hit, Earl Zero, originaire de Greenwich Town, semble à l’aise avec le Soul Syndicate et livre un show plaisant et très roots ponctués par quelques morceaux qui ont fait sa réputation comme Please officer et Vision of love.

Tony Tuff
Changement de style avec le chanteur plus dancehall Tony Tuff. Soul Syndicate se transforme pour l’occasion en Roots Radics et offre les meilleurs riddims rub-a-dub. D’une voix parfaitement maîtrisée, Tony Tuff offre un superbe concert avec ses hits Nobody like you, Come fe mash it, Deliver Me, Gone clear ou Big dance in town. Seul bémol, la section cuivre bien trop timide et mal sonorisée gâche un peu le show sur des instrus comme Ruffer yet ou Answer qui prennent une tonalité « strictly rub-a-dub » un peu lassante à la longue.

Big Youth
Jah Youth, survolté, offre l’un de ses meilleurs shows depuis longtemps. Son jeu de scène électrique lui attire la sympathie du public. La sélection de morceaux est cependant assez classique empruntant au pur style deejay comme pour Every nigga is a star ou S90 skank en passant par des réinterprétation de Hit the road Jack ou de Jamming de Marley pour Jamming in the house of dread. Le fantasque Big Youth se lance également dans des titres plus récents plus chantés que deejay. Le backing est quant à lui irréprochable et participe incontestablement à la qualité de ce concert.

Bunny Wailer
LA tête d’affiche de la soirée, si ce n’est du festival. Rare sur scène et hors de Jamaïque, Jah B a pu constater l’étendue de sa popularité en France. Pour lui, le parc Arthur Rimbaud est plein à craquer. Le groupe qui l’accompagne, le Solomonic Orchestra, exécute un reggae puissant qui n’a pas à rougir de la comparaison avec Soul Syndicate. Contrairement à Bob, il est accompagné de trois choristes masculins et ce ne sera pas la seule différence. Si le show démarre roots avec une reprise très personnelle de Rastaman chant, Blackheart man, Fighting against conviction ou le superbe Armagiddeon à couper le souffle, Jah B laisse la part belle au dancehall et fait même plusieurs pauses pour expliquer que depuis l’époque du ska, le dancehall a toujours existé en Jamaïque. Il rend là encore hommage au son des Roots Radics avec Rule dancehall, Don dada ou le classique Cool runnings sans hésiter à faire plusieurs « pull up ». La troisième partie du show est logiquement consacrée à des hommages, d’abord aux Wailers avec un Fire fire très original ou Simmer down, à Marley avec No woman no cry (un peu décevante) ou The heathen et enfin à Peter Tosh avec Legalize it. Bunny Wailer laisse un public comblé après deux bonnes heures d’un concert anthologique.


Perfect
Retardé à l’aéroport, c’est à Perfect que revient finalement la charge de clore ces quatre jours de festival. Le jeune deejay de St Ann est pour la première fois en France et s’en donne à cœur joie.
Excusé par l’absence de répétition, le Homegrown band s’en sort plutôt bien. Perfect fait quant à lui preuve d’une maîtrise vocale presque étonnante tant elle est ne souffre d’aucun défaut. Il fallait avoir des ressources pour le suivre après le show marathon de Jah B, ce à quoi beaucoup de festivaliers renoncent. Entrant sur le superbe Black Marcus, ode à Marcus Garvey, Perfect déroule ces meilleurs morceaux comme Handcart boy, Amerimaka, World Trade Center et une longue version de Grow your natty où il fait participer le public. Le concert s’achève en beauté avec All i’ve got et le furieux No badda me sur le riddim Sick.

La prestation impressionnante de Perfect est le point d’orgue qui vient clôturer cette très belle édition. Du côté des festivaliers, quelques points noirs, récurrents dans toute manifestation d’ampleur, restent à améliorer comme par exemple la sécurité sur le camping et les sanitaires. La programmation surtout réservée à un public averti avec plusieurs concerts uniques en France, a pourtant gagné son pari en attirant une foule nombreuse. Doublée d’une bonne organisation, puisque tous les artistes annoncés étaient présents et les horaires assez bien respectés, la 3ème édition du Ja’Sound fut donc une réussite tant musicale qu’en terme de fréquentation pour un public hétéroclite de quelques 21 000 festivaliers sur les quatre jours.


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Article écrit par Benoit Georges & Sebastien Jobart
Photos réalisées par Karl Joseph & Benoit Collin

Photos

096/ Soul Syndicate (Ja'sound festival - Août 2006) 097/ Earl Zero (Ja'sound festival - Août 2006) 098/ Tony Chin (Ja'sound festival - Août 2006) 099/ Earl 'China' Smith (Ja'sound festival - Août 2006) 100/ Earl Zero (Ja'sound festival - Août 2006) 101/ Georges Fullwood (Ja'sound festival - Août 2006) 102/ Big youth (Ja'sound festival - Août 2006) 103/ Georges Fullwood (Ja'sound festival - Août 2006 104/ Big youth (Ja'sound festival - Août 2006) 105/ Big youth (Ja'sound festival - Août 2006) 106/ Big youth (Ja'sound festival - Août 2006) 107/ Big youth (Ja'sound festival - Août 2006) 108/ Big youth (Ja'sound festival - Août 2006) 109/ Big youth (Ja'sound festival - Août 2006) 110/ Ja'sound festival - Août 2006 111/ Bunny Wailer (Ja'sound festival - Août 2006) 112/ Bunny Wailer (Ja'sound festival - Août 2006) 113/ Bunny Wailer (Ja'sound festival - Août 2006) 114/ Bunny Wailer (Ja'sound festival - Août 2006)
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Date de mise en ligne : 17/08/2006
Ja'sound festival 2006

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