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Album: PABLO MOSES - Revolutionary Dream

PABLO MOSES

Revolutionary Dream



Date de sortie :
1976

Label :
Tropical Sound Tracs

Tracklist :
01. Revolutionary Dream
02. Where Am I
03. I Man A Grasshopper
04. Corrupted Man
05. Blood Money
06. Lonely Singer
07. I Love I Bring
08. Be Not A Dread
09. Give I Fe I Name
10. We Should Be In Angola
11. Come Mek We Run


Artiste lié :
  • Pablo Moses


  • CHRONIQUE


      Réactions 
    (3)   
    Chronique écrite par Sébastien Jobart
    le mercredi 13 octobre 2010 - 10 790 vues


    C'est un véritable chef-d'œuvre du reggae qui est aujourd'hui réédité par Socadisc en version remasterisée : "Revolutionnary Dream" de Pablo Moses (réédité conjointement avec "A Song") est un concentré de verve révolutionnaire, de mélodies roots et de fièvre Rasta. Premier album de Pablo Henry, "Revolutionnary Dream" est le point de départ d'un triptyque essentiel, complété par "A Song" et "Pave the way". Trois albums concoctés par le trio Geoffrey Chung, Clive Hunt et donc Pablo Moses, et qui trouvent leur point de départ sur le titre I Man a Grasshopper, premier titre enregistré en solo par Pablo Moses au Black Ark de Lee Perry. Le remastering a été confié à Jim Fox, ingénieur du son de Groundation.

    Influencé par ses nombreuses lectures des intellectuels afro-américains de l'époque, Pablo Moses multiplie les références historiques et politiques. "Beaucoup de mes chansons sont influencées par ces luttes des Noirs pour le pouvoir qui ont eu lieu dans les années 60 et 70", nous confiait-il en interview. De fait, We should be in Angola fait référence à la situation politique en Afrique, et aux nombreux conflits qui y avaient lieu (Zimbabwe, Congo, Ghana, Angola, Kenya...). Give I fe I name évoque lui les noms coloniaux portés par les Noirs, hérités des esclavagistes, et qui suppriment tout lien à l'Afrique.
    Un militantisme qui n'exclut pas un mode poétique, flagrant sur le titre éponyme Revolutionary dream qui appelle à l'élimination des traitres à la révolution. Citons également Come mek we run, qui s'achève après sept minutes de fièvre roots.

    On retiendra peut-être "A Song" comme le chef d'œuvre essentiel de Pablo Moses. Mais sa qualité artistique et son foisonnement thématique font de "Revolutionnary Dream" une véritable pépite roots, tout simplement indispensable.

    3 réactions

    A l'époque de sa parution, le disque en vinyl était très bon. Cette réédition en CD, avec Jim Fox aux manettes, est plus que bon... excellent. Ce CD mérite d'être redécouvert sur une bonne chaine hifi.... allez ... depoussiérez vos boomers !

    Premier album de Pablo Moses, "Revolutionnary Dream" met en place les fondations de l'"empreinte" Moses sur le reggae de la deuxieme moitié des années 70. La production brillante de Geoffrey Chung, établi un son unique, sur lequel se lit encore l'empreinte de Lee Perry (ingénieur son, avec Karl Pitterson, sur cet album). Consistant de bout en bout, l'album peint un tableau sombre et pessimiste de la société jamaïquaine. Et ce "rêve" évoqué dans la chanson titre se transforme en cauchemar, au fur et à mesur des chansons. Aujourd'hui encore, l'album se révèle terriblement clairvoyant, en dépassant à pas de géant les frontières jamaïquaines

    Puree, je viens de le chercher sur amazon.fr et les autres sites de vente, rien de rien!


    REACTIONS


    3 réactions
    Appréciation générale :

    A l'époque de sa parution, le disque en vinyl était très bon. Cette réédition en CD, avec Jim Fox aux manettes, est plus que bon... excellent. Ce CD mérite d'être redécouvert sur une bonne chaine hifi.... allez ... depoussiérez vos boomers !

    Premier album de Pablo Moses, "Revolutionnary Dream" met en place les fondations de l'"empreinte" Moses sur le reggae de la deuxieme moitié des années 70. La production brillante de Geoffrey Chung, établi un son unique, sur lequel se lit encore l'empreinte de Lee Perry (ingénieur son, avec Karl Pitterson, sur cet album). Consistant de bout en bout, l'album peint un tableau sombre et pessimiste de la société jamaïquaine. Et ce "rêve" évoqué dans la chanson titre se transforme en cauchemar, au fur et à mesur des chansons. Aujourd'hui encore, l'album se révèle terriblement clairvoyant, en dépassant à pas de géant les frontières jamaïquaines

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