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Date de mise en ligne : vendredi 05 avril 2013 - 6 468 vues

Busy Signal @ Paris

Busy Signal faisait son retour en France hier soir au Cabaret Sauvage à Paris. Après une année 2012 difficile, marquée par son incarcération, le deejay était visiblement heureux d'être sur scène.

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C'est à quelques encablures seulement de son dernier passage à Paris, au Zénith, que Busy Signal a fait son retour dans la capitale, hier soir au Cabaret Sauvage. De passage l'an dernier à l'occasion du Reggae Splash Tour, le deejay avait été arrêté sur le chemin du retour par les autorités britanniques avant d'être extradé aux USA et d'y purger six mois de prison. Ces tribulations judiciaires sont désormais derrière lui, et le deejay raconte d'ailleurs sur scène son histoire sans détours. Amaigri, il évoquera à de nombreuses reprises sa détention, et ses cheveux qui sont tombés (à cause de l'eau en prison). "It's been so fucking long !" lâche-t-il, tandis qu'un large sourire lui barre le visage.

Côté musique, son show reste quasiment le même, et Busy Signal pioche d'entrée de jeu dans son répertoire "ancien" : Step Out pour démarrer sur les chapeaux de roues, avant de tomber la veste pour Badman place. Il enchaîne sans faiblir avec Hustlingqui s'attire un gros forward, Unknown number, Pon di edge, Mek she stamma, un Tic Toc rapidement exécuté… "One thing 'bout me, me love gal", confie Busy dans un éclat de rire, avant de lancer Up in her belly. Embrayant sur Too much gun, il démontre toute sa technique de fast-style dans un exercice de style couvert par le public qui en redemande.

"Reggae Music Again"
On est à peine à une demi-heure de concert quand il évoque son dernier album en date, "Reggae Music Again" et sa tournée annulée l'année dernière. Quand le groupe lance la chanson-titre, une forêt de bras se lève, et il prend soin de la chanter en entier. Ce qu'il n'a pas besoin de faire sur Missing you, le public se chargeant de chanter les refrains pour lui. L'enthousiasme est tel que la chanson sera pull up deux fois. Confort zone, puis One more night et Nightshift prolongent ce segment reggae.
Après The Days, qu'il démarre tranquillement, assis sur un tabouret, place à ses chansons sur la Jamaïque, Jamaica Love (sur l'air de Forever Young de Alphaville) et Take you to Jamaica (sur le Can’t believe it de T-Pain et Lil Wayne). "Vous savez, j'ai raté les célébrations du cinquantième anniversaire de l'indépendance de la Jamaïque, pendant que j'étais en prison".

Rare technique
Après Jail juice, qui lui est réclamée, il développe : "Laissez-moi vous résumer toute l'histoire" et se lance dans Nah leave the Almighty, et ses couplets d'une technique rare dans lequel il narre sa détention et remonte la chronologie des événements. Suivront Defense, Tie & dye face sur le Bam Bam riddim, l'occasion de reprendre l'hymne de Chaka Demus & Pliers et même le Dem a bleach de Nardo Ranks, et enfin Nah go a jail again, sur laquelle il quitte la scène.

Le rappel semble largement improvisé. Comme le symbole d'une soirée un peu décousue, et qui aura réservé de bons moments même si l'on espérait un set mieux orchestré. Il revient sur Burial Spot, puis se fait demander des chansons : "J'entends Royal Night, Bad up who, All I have to do is dream… (la reprise des Everly Brothers)”. Il fera les trois avant de finir a capella sur Fireball, le public battant la mesure. Un dernier remerciement, et il s'éclipse. On le retrouvera cet été au Garance Reggae Festival en juillet, et au Reggae Sun Ska en août.


Article écrit par la rédaction


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