C’était à prévoir : après le Noise Abatement Act de 1997, la nouvelle règlementation en vigueur en Jamaïque, visant à réduire les nuisances sonores nocturnes en interdisant les danses après minuit en semaine et après deux heures du matin le week-end, ne serait pas facile à mettre en place.
Dernier incident lié aux « couvre-feux » imposés par les autorités, le célèbre selector Fire Links a été présenté devant le tribunal suite à son refus d’obéir à l’ordre de la police d’éteindre la musique de son sound system, ordre répété à trois reprises, à 2h30, 3h30, puis 4h30 du matin, alors que l’horaire prévu par l’autorisation remise au selector était 0h30. Un accrochage entre Fire Links et la foule d’un côté et les policiers de l’autre s’en serait suivi et, profitant du désordre ambiant, le selector aurait fini par prendre la fuite.
Le tribunal a pour l’instant conclu d’une remise en liberté provisoire moyennant une caution de 30000 dollars jamaïquains et a confisqué les papiers de Fire Links, l’empêchant ainsi de quitter l’île jusqu’à son procès, le 11 juillet prochain.