EDIT : Le fils de Coxsone Dodd a déclaré aujourd'hui 10 janvier dans les colonnes du Gleaner que King Stitt n'était pas décédé, contrairement à ce que nous ont affirmé nos sources. "Il ne va pas très bien, a-t-il indiqué. Il est encore faible et ne s'alimente pas. Il a perdu beaucoup de poids, et ne parle pas beaucoup."
Il était le plus vieux deejay jamaicain encore en vie : King Stitt, l'un des pionniers du genre, s'est éteint ce week-end. Malade depuis plusieurs mois, il était hospitalisé depuis fin décembre.
Surnommé The Ugly One ("L'affreux") en référence à son visage déformé et au film "Le bon, la brute et le truand" (The Good, the Bad and the Ugly) de Sergio Leone, il transformera ce handicap en atout.
De son vrai nom Winston George Sparkes, il apprend les ficelles du métier auprès de Count Machuki qui officie au sein du sound system de Tom The Great Sebastian. Il enregistre ses premiers morceaux pour Clancy Eccles, dont les immanquables Lee Van Cleef - aka The Ugly One, Fire Corner, Herbman Shuffle.
A partir de 70, Il enregistre aussi pour Coxsone Dodd à Studio One, dont il devient au début des années 80 l'immanquable portier. On peut ainsi le voir dans le documentaire "Studio One Story" sorti en 2002 et récemment réédité (news du 22/09/2011), dont voici un extrait ci-dessous.
En France, on a pu le voir œuvrer aux platines en 2004, lors du festival I-Land à Lille, ou plus récemment au Garance Reggae Festival 2011, où il se produisait au sein de la Studio One Session.