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Date de mise en ligne : lundi 28 mars 2011 - 23 963 vues
Danakil : grand concert entre amis
Pari réussi pour Danakil : après avoir rempli l'Olympia en 2009, la formation hexagonale la plus en vue s'est lancé avec succès à l'assaut du Zénith de Paris, accompagnée de ses nombreux invités.
 C’est devant une salle déjà bien remplie que Rootz Underground ouvre les hostilités. Les deux groupes se connaissent bien, ayant partagé la route sur leur précédente tournée. L'une des rares formations musicales en activité en Jamaïque déroule sans faiblir. Fort de leur nombreux concerts, les titres sont maîtrisés et le show bien rodé. Le public est réceptif, et se laisse guider par la danse chamanique de Steve Newland.
Il est 20h30 lorsque Danakil fait son entrée sur scène, c’est avec le titre L’Avenir tiré du dernier album que le groupe débute le show, puis enchaine avec un Quitter Paname de rigueur. C’est bien cela qu’il s'agit pour le public venu nombreux au Zénith (avec, pour certains, les parents en prime) : un voyage musical hors de la grisaille parisienne, vers les moiteurs de Kinston et les collines de Bamako.
 La première partie du show s’appuie essentiellement sur les titres du dernier album "Echos du Temps". Broussai ouvrent la guest list des invités, et interprètent Le cour de l’histoire, tiré de leur dernier album. Ils sont rapidement rejoints par Winston McAnuff qui entonne Media. Son couplet et son refrain terminé, Electric Dread laisse la place à son fils Matthew McAnuff, pour la joie du public qui se fait entendre. Et les surprises seront encore nombreuses.
Papa Style monte sur scène et exécute un fast style qui met le public en liesse. Sur un medley composé de titres du 2ème album, "Dialogue de sourd", le chanteur Natty Jean qui a rejoint la formation apporte son énergie et sa fraîcheur. On le découvrira également en solo, avant une pause acoustique avec La Route des songes écrite sur les collines de Bamako.
 Une nouvelle surprise attend le public, et quelle surprise ! Rien moins que Daddy Nuttea, qui vient interpréter Trop peu de temps, faisant le lien entre deux générations. En dépit de la jeunesse du public et de sa discrétion sur la scène francophone ces dernières années, Nuttea est accueilli triomphalement. Danakil a encore des balles musicales dans son chargeur, puisque c’est Brahim qui les rejoint ensuite sur scène, avant que Balik n'entonne Regards croisés. L'heure tourne, et Danakil quitte la scène.
Ils reviendront évidemment pour un rappel, avec leur titre phare de leur deuxième album, Marley, réclamé par le public depuis le début du show. Balik peut tendre son micro, les paroles sont bien connues et reprises puissamment, emplissant le Zénith. Le show se conclue avec Héritier du sort puis Je ne regrette rien, leur reprise du standard d’Edith Piaf qui sonne la fin d'une belle soirée et laisse le public comblé. Chacun repartira avec son album sous le bras. Mission réussie.
Article écrit par Franck Blanquin
Tags : Nuttea (36), Brahim (27), Danakil (94), Broussaï (56), Natty Jean (14)
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