Tracklist :
1. Rasta Dub
2. Innat Tatahaf Meen Allah
3. Third Eye
4. Angel Dub
5. City Of Dub
6. Raging Dub
7. Dubbing In The Kibutz
8. African Warrior Dub
9. Slippery Dub
10. God Of Dub
11. Out Of Bondage
12. Ark Of Dub
13. King Moses Dub
14. Merciful Dub
Chronique écrite par Nicolas Pradat le jeudi 02 octobre 2008 - 17 361 vues
Cela fait une dizaine d’années que Riko Gaultier (Aka Mapuka, Faya Dub, Faya Horns…) et Mad Professor se connaissent. Une dizaine d’années qu’ils rêvent de produire un album instrumental qui laisserait la part belle aux riffs de cuivres. Cet opus, comme un rêve de gosse, est aujourd’hui disponible grâce au team Makasound. Passionné, toujours affable et disponible, Riko Gaultier (saxophone, flûte), sorte de grand Jésus blanc à dreadlocks, est un personnage attachant qui compte sur la scène reggae francophone. En juillet dernier, lui et son complice Thomas Henning (trombone) se rendent dans les studios mythiques du prof, Ariwa, pour deux journées d’enregistrements intensifs. Mad Professor et sont fils Joe Ariwa (22 ans) leurs soumettent des riddims issus notamment des albums “Kingdom of dub” et “Dub of Jihad”. Certains titres ont déjà des riffs de cuivres (le plus souvent synthétiques) qu’il s’agira de rejouer, quand d’autres sont des dubs nus comme des vers qu’il faudra habiller avec talent et justesse.
C’est à la lecture des crédits qu’on peut faire la part entre les deux types de riddims car à l’écoute tout est homogène et cohérent. Comme chez le maître Rico Rodriguez, patron incontesté du reggae jazz pour section cuivre, les titres s’enchaînent en douceur, avec bonheur même, les phrases rythmiques de la basse ouvrant la porte aux harmonies légères et solides des instruments a vent. Tous enregistrés live, les riffs laissent entendre le niveau musical des deux comparses. On retiendra notamment l’émotion qui se dégage de Raising Dub et God Of Dub. Les solos endiablés posés en overdub (flute, sax alto, trombone) sont tout aussi réussis, en témoignent les improvisations de Dubbing In The Kibutz et Ark of dub.
La différence la plus notable avec les opus roots 70’s d’un Rico Rodriguez ou d’un Don Drummond se situe plus au niveau des instrumentaux. Mad Professor est un maître du riddim costaud ou rien ne dépasse. L’esprit est roots et digital, et la puissance l’emporte parfois sur le charme. C’est donc sur des grosses écoutes que le projet de Faya Horns prendra toute sa dimension, la qualité du mixage étant propre à subir toutes les exagérations en thermes de db.
2 réactions
Vraiment sympathique, j'ai envi d'en entendre plus ...
C'est de la bombe ce disque....
REACTIONS
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Appréciation générale :
Vraiment sympathique, j'ai envi d'en entendre plus ...