KANKA

CHRONIQUE

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Chronique écrite par Rémi Capdevielle le mercredi 02 novembre 2011 - 13 492 vues Dès les premières notes de ce "Dub Communication", son quatrième album chez Hammerbass, on comprend tout de suite que Kanka a pris une autre direction. Et autant être clair tout de suite, cet opus n'est pas du même calibre que "Don't stop Dub", son premier album, qui date déjà de 2004. On disait ses tempos bien trop rapides pour faire du Dub KingTubbien , le fait est qu'en quatre rendus sous le nom de Kanka et un cinquième estampillé Alek6, le multi-instrumentiste semble avoir fait le tour de la question. Et sa parenthèse identitaire en dit long sur ses véhémences dubstep. Clairement voué au Dancefloor, ce "Dub Communication" concernera les fans d'un steppa plus martelant qu'envoûtant. En prenant le soin de sélectionner des sons plus digitaux proches de ceux dont raffolent nos amis anglais et de lourdes basses toujours aussi encombrantes, Kanka a su s'assurer l’adhérence d'un nouveau public. L'alchimie mélodique des premiers pas a fait place à un jeu de sons moins profond et définitivement moins prenant. Certes, les productions sont propres, léchées, et assez efficaces. Kanka paraît jouer la sécurité au détriment de la créativité et laisse comme un goût d’inachevé. On retiendra tout de même quelques bonnes surprises, comme Borderline ou Golden Wings en featuring avec Singer Blue. Des duos qui restent les temps forts d'un album dans l'air du temps, mais pas vraiment à la hauteur de nos attentes. Ses performances scéniques devraient faire passer cette première impression. Parce que c'est là que Kanka justifie son rang, et qu'il prend toute sa dimension. Aucun doute là-dessus.

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