Eek A Mouse est un homme libre. Après une longue épreuve judiciaire dont les faits remontent à 2008, le deejay a retrouvé la liberté en juillet, rapporte le Couter Banks Voice. Il risquait vingt ans de prison.
En 2008 : après un concert donné en Caroline du Nord (Etats-Unis), le deejay avait été arrêté et écroué le lendemain pour les crimes de kidnapping au premier degré, viol au deuxième degré et détention de cocaïne et de marijuana. (news du 22/08/2008)
Libéré après le versement d'une caution de $52 000, Eek A Mouse avait quitté les USA et ne s'était pas présenté à deux audiences en 2008 et 2010 (son avocat a expliqué qu'il était bloqué en Hollande à cause de l'éruption du volcan Eyjafjöll en Islande). D'où le mandat d'arrêt international émis par le juge Jerry Tillett contre l'artiste, finalement retrouvé par des agents fédéraux… au Paraguay, en novembre 2012. Déporté vers la Caroline du Nord en décembre, il attendait depuis son passage devant le juge prévu le 8 juillet.
Mais un accord très généreux a été conclu : seules les deux charges les moins graves (des délits) ont été retenues : l'agression et la "tentative de crime contre la nature" qu'Eek A Mouse n'a pas contestées. Pour chacune de ces accusations, il a écopé du maximum prévu, soit 120 jours de détention, déduits de son temps déjà passé derrière les barreaux. Un arrangement qui s'est fait en présence de la victime, précise son avocat Phillip Hayes, qui rappelle que le deejay "a toujours clamé son innocence."